Qu’on se le dise : François Fillon ne s’est pas « métamorphosé » en chef de guerre, comme on peut le lire dans un portrait qui lui est consacré par le Figaro Magazine de ce week-end, il possède depuis longtemps la carrure d’un chef et sa longue expérience de fonctions dirigeantes lui en confère les compétences.
« Le voilà champion de la droite. Et même l’homme politique le plus populaire de France, selon le dernier baromètre Ipsos », peut-on lire aussi dans le dernier numéro de Challenges.
L’homme politique le plus populaire de France est sans doute celui qui sait allier sagesse et leadership comme aucune personnalité politique ne sait le faire. Voilà de quoi désorienter les commentateurs, qui n’ont que très rarement à faire avec ce genre de physionomie politique calme, mesurée, déterminée et d’un pragmatisme à toute épreuve.
Son parcours politique est celui d’un jeune militant qui gravit une à une les marches de l’ascension politique : conseiller municipal, député, maire, président de conseil général, président de conseil régional, ministre, Premier ministre…
Un « cursus honorum » (Challenge) de premier plan et des fonctions dirigeantes exercées à presque tous les étages qui démontrent largement que François Fillon n’a pas attendu cette campagne pour la présidence de l’UMP pour révéler ses qualités de dirigeant.
Sa longévité exceptionnelle au poste de Premier ministre et de chef de la majorité, qu’il a tenue avec autorité et respect, le sang-froid dont il a fait preuve au cours d’une des pires crises que nous ayons connues, ont contribué à forger une stature d’homme d’Etat.
Une carrure de chef ? Elle ne s’acquière qu’avec des preuves, et les preuves sont largement données !
Commander ? Comme l’écrit le magazine Challenges, « il y pense depuis longtemps ».
Il en a surtout l’étoffe. Habité par le sens de l’intérêt général, François Fillon a l’ambition de la mettre au service de notre mouvement et de la France.
« Retraites, universités, recherche, technologies, flexibilité, 35 heures, dialogue social… Tous les fondamentaux de son programme pour la présidence de l’UMP étaient déjà dans son livre La France peut supporter la vérité, publié en 2006. Ce qui a changé chez François Fillon, c’est le sentiment d’urgence.
Bonaparte premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Dans cette course à la présidence de l’UMP, s’il en est un qui a bien toutes les capacités de ses ambitions, c’est François Fillon !
Quand un autre homme d’Etat de la droite affirme que François Fillon « incarne l’autorité naturelle », c’est aussi une autre façon de dire qu’il est devenu le « leader naturel » de la droite.
Les trentenaires pour François Fillon
(Page facebook trentenaires pour François FILLON)
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