Difficultés du gouvernement :
Le Premier ministre ne peut pas exercer une véritable autorité sur le gouvernement s’il n’y a pas une ligne directrice plus claire fixée par le Président.
On a le sentiment d’un énorme flottement qui vient de l’origine : la négation de la crise.
Les socialistes se sont concentrés sur la critique du gouvernement précèdent et de Nicolas Sarkozy et ont omis l’essentiel : la France est confrontée à une crise d’une extrême gravité qui menace l’existence de son économie.
Budget :
Sur une économie française quasiment à l’arrêt, dans une phase de déclin de l’économie européenne, on rajoute 10Mds d’ supplémentaires sur les entreprises. On provoque la récession.
C’est un signal invraisemblable envoyé, c’est l’investissement des entreprises qui va s’arrêter complètement
C’est vraiment un budget de récession. On est à zéro et on rajoute un gros coup sur la tête des entreprises. On aura une récession en 2013
Banque Public d’Investissement :
La BPI c’est un mécano qui consiste à associer 3 éléments que nous avions mis en place nous-mêmes : Oseo, le Fond stratégique d’Investissement et la Caisse des Dépôts entreprises.
Il n’y a pas vraiment de nouveautés. La nouveauté c’est de les mettre ensemble et de créer une direction. Moi je n’ai pas de critique à faire la dessus.
Ce qui est étrange c’est de créer une banque d’investissements au moment ou on crée les conditions pour que les entreprises ne puissent plus investir.
On va être le seul pays développé où les entreprises vont payer des impôts sur les intérêts d’emprunts qu’elles effectuent pour moderniser leur outil de travail.
Bilan du quinquennat :
Le bilan est un atout. Je dis pas qu’avec Nicolas Sarkozy nous avons réussi tout ce qu’on avait entrepris.
Ce qu’on a essayé de faire pendant 4 ans c’est de tenir la tête de l’économie française hors de l’eau et on y est arrivé. On a sorti l’économie française de la récession, elle va replonger maintenant
Les Français se rendent compte que ce qui était difficile, peut-être pas toujours lisible parce qu’il fallait agir souvent dans l’urgence, finalement c’était une politique courageuse.
Campagne pour la présidence de l’UMP :
J’ai beaucoup de parlementaires et de responsables de notre parti qui me soutiennent, certains sont des amis de Nicolas Sarkozy, d’autres ne le sont pas
L’essentiel c’est ce que je fais en ce moment 3 rencontres par jour avec les militants à travers toute la France. C’est là que ce joue l’élection !
Fillon dénonce « l’amateurisme » du gouvernement par FranceInfo
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