–>
François Fillon, premier combattant contre la planification du déclin
François Fillon ne cesse de s’élever contre « l’impuissance et l’irresponsabilité de la gauche face à la crise économique et sociale ». François Fillon est le premier défenseur du niveau de vie des Français et de l’avenir des jeunes. Il l’a encore démontré dans une interview au journal Les Echos du 11 octobre 2012. Les Trentenaires saluent la lucidité de son analyse et la pertinence de sa vision pour la France.
Un budget de défaite
« Ce budget n’est pas un budget de combat, mais de défaite. Il alourdit les dépenses, contrairement à ce que prétend le gouvernement, et il assomme l’économie avec des hausses d’impôt. »
Pourfendant le « budget de défaite » présenté par le gouvernement socialiste, François Fillon a raison de dénoncer avec force l’amateurisme, l’irresponsabilité et la mauvaise foi de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault.
Comment la majorité socialiste ose-t-elle assommer le niveau de vie des Français et la reprise de notre économie, qui ne tenaient qu’aux mesures courageuses engagées par François Fillon et Nicolas Sarkozy, avec de nouvelles hausses d’impôts excessives, inconsidérées et contre-productives ? Comment le gouvernement peut-il ignorer l’excessif coût du travail en France ? Préfèrera-t-il longtemps continuer à mentir aux français et à s’enfermer dans les douces comptines dirigistes du « socialisme à la papa » ?
Le gouvernement entraîne la France dans la récession
« Je n’ai pas l’habitude d’être excessif, c’est un budget qui assèche l’investissement des PME. »
François Fillon dresse l’amer constat que la politique économique des socialistes conduit la France à la récession. Malheureusement, les choix économiques de François Hollande et de son Premier ministre vont dégrader, progressivement mais sûrement, l’emploi, le pouvoir d’achat et le niveau de vie de l’ensemble des Français, et tout particulièrement de ces jeunes actifs qui ont déjà tant de mal à trouver leur premier emploi et engager leur carrière professionnelle, souvent au prix de difficultés et de grands sacrifices dans leur vie personnelle.
François Fillon rappelle que cette planification du déclin va produire ses premiers résultats dans les prochains mois :
- la re-fiscalisation des heures supplémentaires a déjà fait s’effriter, en moins de quatre mois, le pouvoir d’achat de 10 millions de français.
- l’accélération des plans sociaux dans les entreprises, qui doivent dorénavant composer avec les contraintes budgétaires imposés par le gouvernement socialiste, va entraîner une hausse massive du chômage.
- l’accroissement de la fiscalité à hauteur de 20 milliards d’euros supplémentaires va obérer le pouvoir d’achat de toute la classe moyenne – cette majorité silencieuse qui n’a qu’un seul droit, celui de payer et de se taire.
- la fin de la Révision Générale des Politiques Publiques va enterrer toute ambition de réformer l’Etat et de moderniser ses structures, et de ce fait tourner le dos à la démocratie exemplaire.
- l’inflation des dépenses sociales et de santé, sans contre-mesures de lutte contre les fraudes, va déséquilibrer les comptes publics et mettre en danger notre modèle social.
- une flambée du nombre de fonctionnaires recrutés, véritable aubaine pour les recalés des concours 2012, qui ne s’était pas vue depuis 10 ans, va aggraver encore un peu le poids de la dette sur les épaules des Français.
- l’augmentation nette de la dépense publique va empêcher de résorber les déficits et va accroître la dette de notre pays, liant encore un peu plus notre souveraineté au bon vouloir des marchés financiers.
- la fuite des talents, des étudiants et des entrepreneurs innovants vers d’autres horizons — à commencer par le Royaume-Uni où David Cameron mène une politique d’attractivité à l’exact inverse de ce que fait François Hollande — va achever de vider la France de ses forces vives et de nous faire dévisser dans l’ordre nouveau du monde qui s’avance.
François Fillon lance un appel à la responsabilité
« Je renouvelle mon appel à François Hollande : qu’il s’élève au-dessus de son parti et prenne la mesure de la gravité de la crise ! Il aurait au moins fallu partager à moitié l’effort entre les économies et les impôts. Au lieu de cela, la France devient un repoussoir sur le plan fiscal pour les entreprises et tous les talents s’enfuient. »
François Fillon fait preuve de clairvoyance lorsqu’il propose la suppression de la référence à la durée légale du travail. Pourquoi interdire le droit à l’effort à ceux qui veulent travailler plus ? Comment comprendre que certains salariés bénéficient de régimes spéciaux ou dérogatoires alors que tant d’autres n’ont pas d’autre choix que de se lever tôt et de travailler dur ?
La jeunesse de France et les trentenaires qui sont en début de carrière aspirent à un dialogue social moderne, et à une plus grande flexibilité dans leur travail, dans un monde qui a tellement changé depuis 15 ans et dans lequel les 35 heures font figure de totem préhistorique. Autoriser que la négociation collective dans les entreprises sur le temps de travail permette d’aboutir à plus de flexibilité, serait d’ailleurs une marque de maturité du dialogue social. La France dans son ensemble se grandirait à dépasser les vieux affrontements stériles qui peuvent parfois exister entre les syndicats et les patrons.
Cette gestion calamiteuse de la crise et des finances publiques s’effectue par ailleurs dans le manque le plus total de transparence. L’attitude ambiguë et les messages incohérents du gouvernement nourrissent la suspicion de nos concitoyens, accroissent leur sentiment de défiance et in fine brisent tout espoir de renforcer la cohésion sociale dont notre pays à plus que jamais besoin.
L’avenir de la France passe par sa jeunesse
« La France doit montrer qu’elle est capable de rembourser ses dettes. Ce n’est pas une question de dogme mais de crédibilité. Les socialistes ont déjà décidé de ne pas « tenir » cet objectif. Je milite pour des mesures d’urgence, en remettant en cause certaines dépenses sociales et en allongeant la durée du travail. Le redressement national passe par un effort de travail supplémentaire. »
En tout état de cause, la France ne peut pas continuer à travailler moins, à produire moins et à concentrer tous les handicaps structurels – sous prétexte de poursuivre l’idéologie surannée du projet socialiste – dans le contexte actuel d’ouverture de nouveaux pays au monde et de compétition accrue des économies émergentes.
Oui ! une taxation excessive à 60% des plus-values liées aux cessions d’entreprises décourage l’entrepreneuriat et l’investissement créatif dans notre économie ! Entreprendre aujourd’hui, c’est résister !
Oui ! une réforme de l’assurance-chômage et de la formation professionnelle, comme proposée par Nicolas Sarkozy, est fondamentale pour rémunérer les demandeurs d’emploi parce qu’ils sont en formation et non plus en recherche d’emploi !
Oui ! une révision de notre droit du travail est nécessaire pour dégager les entreprises et les salariés des multiples effets de seuil et de la trop grande rigidité qui existent dans notre pays !
Oui ! une réforme structurelle de la zone euro s’impose en refondant sa gouvernance avec un noyau dur européen qui se dote d’un gouvernement économique composé des chefs d’Etat et de gouvernement fixant à la majorité des règles contraignantes pour harmoniser et faire converger les fiscalités des entreprises et les règles budgétaires ! Construisons ensemble l’émergence d’une véritable Union politique et démocratique en Europe !
Les Jeunes Actifs soutiennent l’appel à la responsabilité que François Fillon adresse à François Hollande. Ce n’est ni vain ni trop tard.
Leave a Comment