François FILLON déplore l’abrogation de la loi CIOTTI sur l’absentéisme scolaire qui, depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2011, a démontré toute son utilité et son efficacité en permettant une réponse concrète au véritable fléau que constitue l’absentéisme scolaire.
L’assiduité à l’école constitue la condition première de la réussite des enfants. Depuis les lois Ferry de 1882, la présence à l’école n’est pas un choix mais une obligation pour tous les enfants.
Malheureusement, l’absentéisme scolaire est une réalité que nous devons regarder en face et à laquelle il faut s’attaquer par tous les fronts, sur le plan de la prévention comme de la responsabilisation. C’est ce que nous avons fait avec Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012.
La loi du 28 septembre 2010 a instauré un dispositif équilibré et gradué pouvant aller jusqu’à la suppression des allocations familiales lorsque les parents ne font pas face à leurs responsabilités et ne mettent pas tout en œuvre pour que leurs enfants retrouvent le chemin de l’école.
Avant d’arriver à la suspension temporaire des allocations familiales, c’est un long processus de dialogue et d’accompagnement des parents qui est mis en œuvre, la suspension des allocations familiales n’intervenant qu’en fin de parcours en cas d’absentéisme persistant.
Se priver de ce mécanisme par pur dogmatisme relève de la démagogie et constitue une faute politique et morale extrêmement grave que je déplore.
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