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Pour François Fillon, si certains sujets graves méritent que l’on descende dans la rue pour les défendre, la manifestation doit rester exceptionnelle : « il faut descendre dans la rue seulement si une liberté fondamentale est menacée ».
Nous n’avons qu’un seul exemple d’une manifestation réussie contre un gouvernement socialiste – à laquelle François Fillon a participé – en juin 1984, contre le projet de loi Savary sur les écoles privées qui mettait gravement en cause l’une de nos libertés les plus fondamentales, la liberté d’enseignement.
Jacques Chaban-Delmas allant jusqu’à évoquer à l’époque « une société totalitaire dont [les manifestants] ne veulent pas ».
Nous n’en sommes quand même pas là ! Et les décisions du pouvoir socialiste étant dans leur immense majorité funestes pour notre pays, nous n’allons descendre tous les quatre matins dans la rue !
Car, après, on fait quoi ? On prend les armes, et on va à la Bastille ?!
Car enfin, nous n’allons pas descendre dans la rue pour un oui ou pour non, bloquer le pays, qui n’en a vraiment pas besoin, générer désordre et débordements !
« Le courage, c’est de ne pas déchaîner la violence parce qu’on ne change pas un pays par la violence. » Telle était la réponse de Nicolas Sarkozy, adressée à un cheminot de la CGT, en février 2012.
François Fillon nous a prouvé son courage et sa fermeté. « Partout où je fus en responsabilité, j’ai eu la volonté de réformer. Jamais je n’ai cédé aux intimidations de la rue ou aux diktats des sondages. Quand l’intérêt national est en jeu, je ne transige pas. »
Même à ses débuts, un gouvernement ne plie pas devant la rue, surtout lorsqu’il dispose de la majorité parlementaire, à l’Assemblée nationale et au Sénat. Qui imagine que les manifestations des syndicats, du Front de Gauche ou du Front national ont aujourd’hui un quelconque impact sur l’action menée à l’échelon national ?
Nous trentenaires, quand nous descendons dans la rue, c’est pour tracter, débattre et proposer !.
La reconquête est un travail de longue haleine. L’appel à la mobilisation doit se faire dans cette perspective de reconquête, dans cette volonté d’incarner une autre voie possible, un espoir.
Notre opposition doit être constructive ! Nous ne pouvons nous résigner au désespoir de la manifestation !
Nous devons continuer à nous opposer avec fermeté, dignité et intelligence au pouvoir socialiste.
Nous souhaitons le faire avec François Fillon, et élaborer, ensemble, un projet de reconquête constructif pour la France pour nos territoires !
Les trentenaires pour François Fillon
(Page facebook trentenaires pour François FILLON)
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