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« Je voudrais convaincre les Français, que leurs PME, que leurs entrepreneurs sont au centre de tous les défis les plus décisifs que nous devons actuellement relever. Je voudrais les convaincre que ces femmes et ces hommes qui créent et qui gèrent leurs entreprises ne sont pas des privilégiés. Ce sont des passionnés, ce sont des combattants, ce sont des hommes et des femmes qui ne comptent pas leurs heures (…). Il faut dire avec force que la prospérité de notre pays est largement entre les mains de ces entrepreneurs.
Ceux qui pensent que c’est en sur-réglementant notre économie et en surtaxant les entreprises que nous sortirons de l’épreuve, font fausse route. Il ne faut pas se tromper de combat. Nous devons choisir l’esprit de conquête plutôt que le souci des positions acquises ; nous devons choisir l’innovation plutôt que la méfiance envers le progrès (…) ; soutenir la valeur du travail, soutenir l’innovation, soutenir le risque. »
— François Fillon, le 22 septembre 2011 lors de la remise du Prix de l’Audace Créatrice
François Fillon : « La rigueur sans la réforme est une impasse qui étranglera les forces productives de notre pays. Pour retrouver la croissance économique et l’équilibre financier, nous devons d’abord produire davantage. ». L’endettement de la France a aujourd’hui atteint des niveaux dangereux et nous ne pourrons conserver la confiance des marchés sans une politique volontariste de réduction de la dette et sans relance de la croissance. Mais la croissance ne se décrète pas, ni dans les cabinets ministériels, ni à grands coups de dépenses publiques. La croissance viendra du travail des français pour augmenter notre compétitivité, de l’innovation de nos entreprises, des prises de risques de nos entrepreneurs pour créer de nouveaux produits, de nouvelles richesses.
C’est le seul chemin qui assurera demain un avenir à notre génération et un emploi à tous les Français.
L’économie française souffre de plus en plus de son manque de compétitivité, non seulement face aux pays émergents, mais aussi face à son principal partenaire de la zone euro : l’Allemagne. Le coût du travail en France est bien supérieur à celui de nos voisins, et en matière d’innovation, nous sommes également à la traîne, quand l’Allemagne dépose environ 20000 brevets par an au bureau des brevets européens, la France en dépose environ 8000.
La politique de la majorité actuelle, particulièrement sa politique fiscale, va encore augmenter notre retard.
Mais il n’est pas trop tard, pour peu qu’un discours de vérité soit porté avec suffisamment d’autorité, soit écouté de l’ensemble des Français, et qu’à force de l’entendre, des oreilles socialistes finissent aussi, par un peu l’écouter ! Pour renouer avec la compétitivité et l’innovation, le pacte productif de François Fillon nous propose notamment de :
- Abaisser les charges qui pèsent sur l’activité
Les charges sociales salariales et patronales peuvent représenter jusqu’à 82% du salaire net. Un tel niveau de charges (avant impôts !) décourage l’embauche, décourage les heures supplémentaires, avec leur re-fiscalisation récente, et n’incite pas à augmenter les salaires.
La solution du pacte productif est la TVA compétitivité : faire basculer sur la consommation une partie des charges sociales créera un choc de compétitivité dans le court-terme et, dans le long-terme, réduira le coût du travail sans diminuer notre niveau de protection sociale.
Si François Hollande avait eu le courage de reconnaître la nécessité de ce choc de compétitivité, la France aurait évité le bien piteux spectacle d’une idéologie sclérosée, résignée à, peu ou prou, refaire ce que six mois avant, elle avait défait au nom d’un « changement » qui était surtout une débandade…
- Supprimer les 35h pour refonder notre économie sur le travail
Le deuxième frein à la compétitivité française est la loi Aubry des 35 heures. Ce frein est d’autant plus important que le système d’allègement mis en place par Nicolas Sarkozy et François Fillon a été supprimé. La France peut supporter la vérité, comme le répète François Fillon. Elle doit savoir que le partage du travail n’existe pas. C’est une illusion économique, un tour de prestidigitation politique, qui voudrait tenter de faire croire que la solidarité c’est de faire grève ensemble plutôt que de travailler plus pour partager plus.
Supprimer les 35 heures permettra aux entreprises et aux salariés de négocier la durée du temps de travail en fonction de leurs circonstances propres, pour s’adapter à la concurrence mondiale, investir davantage, participer à la richesse nationale et accroître le pouvoir d’achat.
Faire porter la responsabilité de la négociation sur l’entreprise et les salariés plutôt que sur des accords de branches, négociés dans l’opacité par des syndicats rarement représentatifs est aussi le meilleur moyen d’engager enfin la réforme de la flexibilité de notre mode de travail que François Fillon appelle de ses vœux.
- Faciliter l’embauche pour endiguer le chômage
« Le CDI français est un des contrats les plus protecteurs dans le monde » vous diront les socialistes. Encore faut-il pouvoir en bénéficier, or, aujourd’hui, seulement une embauche sur quatre se fait en CDI !
Le CDI – et les longues pages du code du travail qui accompagnent ses tristement célèbres complexités – est un obstacle à l’embauche et particulièrement à l’embauche des jeunes. C’est pourquoi le pacte progressif de François Fillon prévoit le remplacement du CDI et du CDD par un contrat unique « alliant flexibilité et sécurité ».
La « Flexisécurité », nous savons que ça marche, c’est ce qu’ont réussi les pays scandinaves dans les années 90 : le niveau de chômage y est de 3.5 points inférieurs, le chômage de longue durée pratiquement inexistant, et le niveau d’indemnisation des chômeurs plus haut qu’en France.
- Réformer l’indemnisation du chômage et la refonder sur la formation professionnelle
Nous souffrons enfin d’une inadéquation entre les qualifications de nos demandeurs d’emploi et les offres de travail : deux millions d’offre de travail ne sont pas pourvues ! Dans un monde qui change, il est donc impératif que nous offrions à ceux dont la formation n’est pas adaptée la possibilité de se former à un nouveau métier. C’est pourquoi le pacte productif de François Fillon prévoit de remplacer l’indemnisation chômage par une indemnisation formation, et de refonder la formation professionnelle et l’assurance chômage sur un principe cardinal : le travail et l’effort.
- Renforcer l’investissement dans les entreprises pour renouer avec la croissance
La loi de finances du gouvernement Ayrault est dramatique pour l’avenir de notre pays, en instituant une taxation moyenne des revenus du capital productif supérieure à 60%, elle va durablement affecter l’investissement et l’innovation. En effet, dorénavant le capital sera non-seulement taxé au niveau des entreprises (taxes sur les sociétés) mais sera soumis au même barème que les revenus du travail dans l’impôt sur les revenus.
Avec de tels taux confiscatoires les investisseurs français ou étrangers ne financeront plus nos entreprises. Moins de financement pour nos entreprises, c’est moins d’investissement, moins de croissance et donc moins d’emploi demain.
Pour la croissance de notre économie, et pour que nous trentenaires puissions tous renouer avec l’emploi pour construire notre avenir, il est impératif de réorienter l’épargne des français vers nos entreprises. C’est ce que propose François Fillon pour renforcer l’investissement.
- Simplifier nos procédures pour rendre nos entreprises plus compétitives
« Entrepreneurship » est d’origine française. Et pourtant, la France est un des pays du monde où il est le plus compliqué de créer une entreprise.
Depuis 2008, la création du statut d’auto-entrepreneur a grandement simplifié la création de très petites entreprises. Aujourd’hui la moitié des créations d’entreprises en France se fait selon ce statut. Mais il faut aller plus loin, car il en va de notre avenir. La jeunesse de France souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’initiative !
C’est pourquoi le pacte productif de François Fillon prévoit la suppression de 1000 normes en 5 ans, pour relancer la croissance par un véritable électrochoc de simplification et de confiance.
- Préparer notre économie aux défis futurs
Pour être encore un leader dans le monde dans vingt ans, la France doit dès aujourd’hui être à la pointe du progrès dans les industries qui feront l’économie de demain. Ainsi investir et développer les technologies vertes et les énergies propres n’est pas seulement un impératif écologique, c’est aussi un impératif économique.
Nous avons le devoir, et François Fillon s’en fait le héraut, d’assurer la préparation de notre pays aux défis de l’avenir, comme il l’a fait année après année, en assurant la réforme des universités, en sauvegardant notre système de retraite, et en engageant les investissements d’avenir qui ont permis à la France d’éviter la récession.
Et c’est au fond pour toutes ces raisons que nous, trentenaires, au début de la vie active et au seuil de notre avenir, saluons le programme de François Fillon pour la France et son économie.
Le 18 novembre, nous voterons pour notre avenir, nous voterons François Fillon !
Les trentenaires pour François Fillon
(Page facebook trentenaires pour François FILLON)
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