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Depuis 6 mois j’ai parcouru la France, j’ai animé près d’une centaine de réunions et rencontré des milliers d’adhérents et sympathisants de l’UMP, engagés, enthousiastes, généreux.
J’ai toujours vu en Alain Juppé une certaine façon de faire de la politique à laquelle je crois.
Le rôle d’un responsable politique ce n’est pas de plaire mais de dire la vérité.
Alain Juppé est un homme d’État et c’est une vertu que l’on n’accorde pas à tout le monde.
La politique n’est pas une guerre de tranchées, pour l’intérêt général, il faut savoir unir des expériences et des intelligences.
Fondateur de l’UMP avec Jacques Chirac, Alain Juppé a eu la force, l’intelligence et le courage d’unir la droite et le centre.
Cette union est une force et une chance que nous n’avons pas le droit de briser. L’UMP doit garder le cap de ses valeurs.
Pour moi l’enjeu essentiel est le maintien de tous les courants de pensées de la droite et du centre dans notre famille politique.
Durant toute sa campagne présidentielle, Hollande a nié la crise. Il a fini par penser qu’il pouvait être un président normal…
On connait la suite de l’histoire. Deux mois après son élection, le Président découvre la crise.
Aujourd’hui, l’intérêt général, c’est de sauver l’économie française !
L’entreprise Peugeot ne méritait pas les critiques publiques d’un gouvernement amateur qui était là depuis moins de 100 jours.
La justice socialiste : « Travaillez moins et gagnez moins », tant pis pour les classes populaires, cadeau pour nos concurrents internationaux.
Cette politique socialiste anti-entreprise, dépensière où l’impôt est partout et la réforme nulle part, conduit droit vers la récession.
Dans cette campagne, j’ai indiqué que je n’étais candidat contre personne, mais pour engager le combat du redressement national.
Un parti qui ne s’intéresse qu’à lui-même, à ses structures, ses investitures, ses tactiques va droit au cimetière des machins inutiles !
Je veux que notre parti devienne la force qui attirera le plus grand nombre de nos concitoyens autour d’un projet de redressement national.
Mon but, c’est le rassemblement des Français, et en cela, je suis fidèle aux origines et au sigle de l’UMP.
Cette stratégie du rassemblement me distingue de Jean-François Copé. Elle pose la question de la ligne politique que vous allez choisir.
La gauche craint ce projet d’une UMP crédible, rassembleuse qui élargit les frontières de son influence autour d’un projet solide et juste.
La France est le pays européen avec la plus basse durée du travail. Nous avions assoupli les 35h. La gauche a remis le moteur au point mort.
Il est temps d’arrêter de tourner autour du pot. Je propose d’abroger purement et simplement les 35 heures.
Pour produire plus, il faut abaisser massivement le coût du travail qui est en France supérieur de 20% à la moyenne européenne.
Pour produire plus, il faut changer radicalement notre façon de combattre le chômage.
Je veux remplacer l’indemnisation du chômage par l’indemnisation de la formation pour tous les demandeurs d’emploi.
Pour produire plus il faut un coup d’oxygène pour nos entrepreneurs qui étouffent sous les formalités et règles administratives.
En 2007, j’avais indiqué être à la tête d’un Etat en faillite. Certains m’avaient conjuré de passer sous silence ma conviction.
Un pays qui dépense plus qu’il ne gagne, est un pays moralement faible, économiquement vulnérable et socialement suicidaire.
Contre les déficits ce gouvernement ne réduit pas les dépenses de l’Etat, embauche et augmente les impôts. C’est un choix qui n’ira pas loin.
Il faut en finir avec la naïveté européenne. L’Europe doit devenir une place forte qui offre une protection à ses entreprises.
Quand je vois les divisions de la gauche sur la question européenne, je dis que l’UMP doit être le fer de lance de l’Europe politique.
Plus de production, plus d’Europe, reste l’essentiel dans ce projet que je vous propose de construire ensemble : plus de Nation.
Qu’importent les origines et les croyances, une seule chose compte, c’est l’amour de la France et le respect de la République.
J’ai livré tant de batailles avec les militants de la droite et du centre qu’il me serait impossible de les dénombrer.
Je sais le prix du soutien qui est le votre mais les militants ne sont pas là seulement pour faire la claque dans les meetings.
Vous connaissez tous des hommes et des femmes pouvant rejoindre l’UMP à condition d’être assurés de devenir des acteurs de sa vie politique.
Pas de complexes. Nous sommes la droite républicaine, fière de ses valeurs et fière de les porter.
Le devoir du prochain président de l’UMP, est d’être celui qui conteste au Président de la République le pouvoir de parler seul de la France.
Il faudra, au Président de l’UMP, hisser la France au-dessus de ses divisions, mais aussi de ses frayeurs.
Nous sommes tombés dans le chaudron de la précaution. Ça n’est pas avec ce bagage là que nous affronterons ce siècle.
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