François Fillon a effectué un déplacement de 3 jours dans l’Est à la rencontre des militants, des élus et des cadres de l’UMP de la Meurthe-et-Moselle, à Nancy, de la Moselle à Marly et Sarreguemines, du Haut-Rhin à Meyenheim, de la Haute-Saône à Vesoul et du Territoire de Belfort à Belfort.
A cette occasion, Alain Joyandet et Damien Meslot ont annoncé sur leur territoire, devant leurs militants, leur soutien à la candidature de François Fillon.
Extraits des interventions de François Fillon au cours de ses échanges avec les militants :
Si vous venez si massivement pour un débat interne, c’est que bous percevez l’enjeu exceptionnel de cette élection lié à la situation politique et économique de notre pays
Nous sommes dans un situation d’une extrême gravité, c’est ce qui a motivé ma candidature a la présidence de l’UMP.
Pendant les 5 années passées au côtés de Nicolas Sarkozy à la tête du gouvernement j’ai pu chaque jour un peu plus mesurer à quel point la situation de la France et du continent européen était grave.
Ne croyez pas les gens qui vous disent qu’on va sortir de la crise comme M. Hollande dans Le Monde hier.
Ne croyez pas ceux qui vous disent que c’est une crise passagère, un dérèglement de l’économie mondiale, une crise du capitalisme, c’est beaucoup plus grave que cela.
Le continent européen et plus singulièrement la France sont en train d’être poussés hors de l’Histoire et de l’économie mondiale par des pays immenses qui travaillent énormément.
La situation de la France est celle d’une équipe de football qui va être reléguée en 3e ou en 4e division
Le déclin ce n’est pas un mot pour les discours et les manuels d’Histoire, ce sont des réalités pour chaque français dans sa vie quotidienne
La crise actuelle n’est pas due à François Hollande, Nicolas Sarkozy ou à l’action de mon gouvernement mais à une mécanique enclenchée depuis plus de 15 ans
Avec Nicolas Sarkozy nous avions commencé à réagir à cette situation en engageant des réformes de structure pour faire en sorte que la France et l’Europe soient en mesure de résister à cette compétition.
Pendant 4 ans 1/2, avec Nicolas, nous avons été des pompiers pour contenir l’incendie français et européen et nous y sommes arrivés
Nous avons évité que la France n’entre en récession et nous avons sauvé la monnaie européenne
Il n’ y a pas à l’agenda du gouvernement socialiste le début du commencement d’un projet de loi pour améliorer la compétitivité de l’économie française
Je mets au défi les socialistes de me démontrer que les entreprises françaises vont pouvoir investir en 2013. Juste impossible
Quand nous avons laissé le pouvoir aux socialistes, la France était en croissance, certes faible, mais en croissance
Tous ceux qui veulent créer des remparts dans cette mondialisation sont dans l’illusion. C’est en étant meilleur, en produisant plus et en acceptant une compétition pour laquelle nous avons tous les atouts que nous résisterons.
La France est un pays qui dans la difficulté a toujours hésité entre deux attitudes : le rassemblement et l’effort ou au contraire la division, les extrêmes et la violence
« Je n’aime pas les riches » c’est une manifestation du sectarisme de Hollande, le symbole d’une volonté de diviser les Français
Si François Hollande était un homme d’Etat, il aurait du mettre de coté le projet socialiste et proposer aux Français un vrai projet de redressement national.
Face aux difficultés, quand l’intérêt national est en jeu, entre droite et gauche on peut se serrer les coudes au moins sur l’essentiel
L’homme de la nation, il est en phase avec les réalités de son pays et si son programme n’est pas adapté il en change.
Je le dis publiquement : l’UMP doit s’engager solennellement à abroger toutes les lois sur les 35H
Le gouvernement économique de la zone euro doit avoir 2 objectifs : harmoniser la fiscalité des entreprises et fixer des règles budgétaires communes
Le gouvernement économique de la zone euro qu’il faut c’est celui que Sarkozy appelait de ses voeux pas ce compromis mollasson que défend François Hollande
Jamais les mots « Autorité » « Respect » « Devoir » « Effort » ne sont apparus dans les discours de François Hollande et Vincent Peillon qui prétendent refonder l’école
Nous ne voulons plus de CMU totalement gratuite car la gratuité dévalue le service public
Nous ne voulons plus d’AME car il est absolument anormal que des étrangers en situation irrégulière aient plus de droits que les Français les plus modestes
Le redressement de notre pays passe par la renforcement de la fierté et de l’unité nationales le retour à des valeurs et principes moraux partagés
Aucune croyance, aucune coutume, aucune tradition n’est au dessus des lois de la République
En accordant le droit de vote aux étrangers, on ouvre la porte aux votes communautaires qui iront forcement contre les lois de la République
Nous devons appliquer avec fermeté une politique de restriction de l’accès des étrangers au territoire français pour mieux les intégrer.
Sans une forte participation le 18 Novembre l’UMP aura perdu la 1ère bataille, la bataille de l’opinion et de la reconquête de la confiance des Français.
A travers les militants de l’UMP, je veux parler à tous les Français car on a besoin de toutes les bonnes volontés pour redresser la France
Notre défi à l’UMP n’est pas banal. Il faut que nous soyons les artisans d’un grand rassemblement autour du redressement national
Je ne veux pas que l’UMP devienne une confédération de partis qui ruinerait notre ambition de redressement national
Je ne veux pas pour l’UMP une ligne politique illisible, tiède ou en zigzag
Notre devoir n’est pas seulement d’élire notre président et de gagner les municipales mais d’incarner dès maintenant un espoir pour les Français
Dès le 18 Novembre, nous pouvons envoyer un signal aux Français: il y a une grande formation politique qui vous tend les bras, des gens sérieux qui vous proposent un vrai projet de redressement national
Notre projet de redressement doit parler à tous les Français. On n’a jamais redressé un pays avec une minorité contre une majorité
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