Depuis 6 mois j’ai parcouru la France, j’ai animé près d’une centaine de réunions et rencontré des milliers d’adhérents et sympathisants de l’UMP, engagés, enthousiastes, généreux.
JL Moudenc peut reprendre Toulouse parce qu’il en a les qualités, qu’il peut parler au plus grand nombre de Toulousains et les rassembler.
Je suis venu auprès de vous faire campagne 2 fois déjà en si peu de temps pour mener le combat pour nos valeurs et notre pays.
J’ai aimé cette campagne parmi les militants, j’ai senti leur perception de la gravité de la situation et leur espérance en l’UMP.
L’UMP doit incarner cette espérance pour ne pas laisser les Français seuls face à leur désillusion et leur mécontentement.
Pour nous, à l’UMP, la France est notre seconde famille et une famille se défend avec courage et générosité.
Les socialistes ont eu la bassesse de faire croire aux Français que toutes les difficultés du pays était dues à Nicolas Sarkozy.
Disons haut et fort aux socialistes : Non, Nicolas Sarkozy n’était pas le problème, Nicolas Sarkozy était la solution !
C’est faire beaucoup de crédit à François Hollande de dire qu’il a une idéologie.
Tourner le dos à Sarkozy sur le perron de l’Élysée était un geste discourtois humiliant pour les électeurs qui n’avaient pas voté socialiste.
Si je suis Président de l’UMP, j’organiserai dans chaque département le grand débat sur le mariage homosexuel que la gauche refuse.
Éclairer les consciences est le seul moyen de faire reculer le gvt sur un projet irréfléchi et dangereux pour l’avenir de notre société.
En 6 mois, tous les feux sont passés au rouge ! La croissance est au point mort, le chômage s’amplifie, les entreprises n’investissent plus.
Le gouvernement a sacrifié les heures supplémentaires défiscalisées qui avaient le mérite de motiver les salariés et d’augmenter leur feuille de paye.
Les socialistes condamnaient la TVA comme l’impôt le plus injuste pour les classes populaires. Et l’augmentation de la TVA aura bien lieu !
Nous ne devons jamais oublier pourquoi en 2002 nous avons créé l’UMP : unir les gaullistes, les libéraux et les centristes.
C’est parce que la droite et le centre étaient divisés que Mitterrand a été élu Président de la République. Sinon il ne l’aurait jamais été.
Le combat de l’alternance commence maintenant !
Les élections municipales sont notre première échéance. Ce sont les plus difficiles celles où il faut rassembler le plus largement.
Pour gagner au niveau local, il faudra gagner en crédibilité au niveau national.
La crédibilité, ce n’est pas la somme des postures et des coups de mentons, c’est la récompense de la cohérence intellectuelle.
En 2014 il faudra prouver aux Français que les candidats UMP ne sont pas seulement les meilleurs pour leurs villes mais aussi pour la France.
Il est grand temps que François Hollande dirige son gouvernement.
Comment instaurer la sécurité dans notre pays quand au sommet du pouvoir règne un tel désordre ?
Je me suis toujours insurgé lorsque les corporatismes professionnels s’estiment plus légitimes que l’intérêt général.
J’invite les apprentis socialistes à arrêter de jouer avec la tradition républicaine.
Moi, j’ai la foi, et j’ai reçu une éducation chrétienne. Mais en France, la foi est une affaire spirituelle pas un projet de société !
Ce que l’Etat a autrefois exigé de la religion catholique, il doit l’exiger aujourd’hui de la religion musulmane. Ni plus ni moins.
Je suis contre la France des ghettos ethniques. Je suis pour l’intégration et même pour l’assimilation.
Les étrangers qui s’installent régulièrement chez nous ont vocation à s’approprier l’héritage du pays des droits de l’homme.
C’est aux étrangers de faire l’effort d’intégrer la France et non à la France de se plier à des règles non conformes au pacte républicain.
Je suis convaincu qu’il n’y aura pas de rassemblement et de redressement français possibles sans une profonde rénovation de l’UMP.
Je veux une UMP qui vibre d’idées et de débats. A tous les étages, je veux renforcer la démocratie militante.
Je veux une UMP qui avec ses fédérations professionnelles s’engouffre dans tous les milieux du travail.
Je veux une UMP qui investit les universités, les écoles d’ingénieurs, les entreprises, les associations, les réseaux sociaux.
Je veux une UMP qui attire dans sa revue les plus grands noms de la pensée française.
Je veux faire en sorte que le Centre national soit au service des fédérations et les fédérations au service des adhérents. Pas le contraire !
Je ne veux plus que vous receviez en masse ce matériel électoral qui ne correspond en rien aux réalités de votre terrain.
Dans nos fédérations les préoccupations ne sont pas les mêmes. Les actions, les réactions, les tracts ne peuvent pas être partout les mêmes.
Le 18 novembre, je vous demande de faire entendre une voix forte et rassemblée.
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